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Donner de l’aide

Donner de l’aide

Aider une personne qui consomme de la drogue est très difficile et lourd. Voici quelques conseils pour savoir un peu mieux comment s’y prendre.

QUI FAIT UN « BAD TRIP »?

La majorité des drogues peuvent occasionner un « bad trip » ou un mauvais délire. Certains consommateurs sont plus susceptibles de faire des « bad trip » avec un type de drogue plutôt qu’avec un autre. Lors d’un « bad trip », le consommateur ne souhaite plus ressentir les effets reliés à la drogue qu’il a consommée et passe à un état de panique ou de paranoïa.

Plusieurs facteurs sont susceptibles de provoquer un état de panique, entre autres la quantité de drogue consommée, le mélange de substances, une mauvaise connaissance des effets (s’attendre à des effets différents), la peur de se faire découvrir par des gens qui désapprouvent la consommation (parents, professeurs, étrangers), une situation imprévue qui occasionne un stress, une foule, le bruit (ou un silence soudain), la chaleur, la lumière ou toute autre stimulation intense.

Si cela arrive à une personne, on peux tenter de la rassurer et l’emmener dans un endroit calme à l’éclairage tamisé. Évite les discours moralisateurs. Elle n’est pas en mesure de faire une réflexion sur sa consommation en ce moment. Il n’y a rien qui puisse être fait pour éliminer plus rapidement la drogue; il faut attendre que les effets se dissipent d’eux-mêmes. Si par contre la personne perd conscience, appelez les secours immédiatement.

QUI FAIT UNE SURDOSE?

Une dose importante de drogue peut causer une intoxication grave, soit une surdose (« overdose »). Les symptômes varient selon le type de drogue et la quantité consommée. Si une personne présente des symptômes inquiétants (convulsions, nausées, vomissements, sueurs excessives, étourdissements, difficultés respiratoires, perte de conscience), appelez les secours immédiatement .

La personne ne doit pas rester seule jusqu’à l’arrivée des secours. Elle est encore consciente, quelqu’un doit tenter de la tenir réveillée en lui parlant ou en disant son nom. Elle perd conscience, il vaut mieux la coucher sur le côté (entre autres pour éviter qu’elle ne s’étouffe si elle vomit). Lorsque les secours arriveront, donne-leur toute l’information possible (heure à laquelle la drogue a été consommée, type de drogue consommée, quantité).

Aider une personne qui consomme de la drogue est très difficile et lourd. Voici quelques conseils pour savoir un peu mieux comment s’y prendre.

QUI FAIT UN « BAD TRIP »?

La majorité des drogues peuvent occasionner un « bad trip » ou un mauvais délire. Certains consommateurs sont plus susceptibles de faire des « bad trip » avec un type de drogue plutôt qu’avec un autre. Lors d’un « bad trip », le consommateur ne souhaite plus ressentir les effets reliés à la drogue qu’il a consommée et passe à un état de panique ou de paranoïa.

Plusieurs facteurs sont susceptibles de provoquer un état de panique, entre autres la quantité de drogue consommée, le mélange de substances, une mauvaise connaissance des effets (s’attendre à des effets différents), la peur de se faire découvrir par des gens qui désapprouvent la consommation (parents, professeurs, étrangers), une situation imprévue qui occasionne un stress, une foule, le bruit (ou un silence soudain), la chaleur, la lumière ou toute autre stimulation intense.

Si cela arrive à une personne, on peux tenter de la rassurer et l’emmener dans un endroit calme à l’éclairage tamisé. Évite les discours moralisateurs. Elle n’est pas en mesure de faire une réflexion sur sa consommation en ce moment. Il n’y a rien qui puisse être fait pour éliminer plus rapidement la drogue; il faut attendre que les effets se dissipent d’eux-mêmes. Si par contre la personne perd conscience, appelez les secours immédiatement.

QUI FAIT UNE SURDOSE?

Une dose importante de drogue peut causer une intoxication grave, soit une surdose (« overdose »). Les symptômes varient selon le type de drogue et la quantité consommée. Si une personne présente des symptômes inquiétants (convulsions, nausées, vomissements, sueurs excessives, étourdissements, difficultés respiratoires, perte de conscience), appelez les secours immédiatement .

La personne ne doit pas rester seule jusqu’à l’arrivée des secours. Elle est encore consciente, quelqu’un doit tenter de la tenir réveillée en lui parlant ou en disant son nom. Elle perd conscience, il vaut mieux la coucher sur le côté (entre autres pour éviter qu’elle ne s’étouffe si elle vomit). Lorsque les secours arriveront, donne-leur toute l’information possible (heure à laquelle la drogue a été consommée, type de drogue consommée, quantité).

ATTITUDES A PRIVILÉGIER

  • Tu attends qu’elle soit complètement sobre pour lui parler.
  • Tu peux lui nommer tes inquiétudes par rapport à sa consommation.
  • Tu peux aussi lui nommer les changements que tu as constatés (elle démontre davantage d’agressivité, pense plus souvent à consommer, est plus isolée qu’avant).
  • Tu peux lui demander comment elle perçoit sa consommation et elle croit avoir une consommation problématique.
  • Si elle reconnaît avoir un problème de consommation, tu peux lui demander si elle est prête à faire un bout de chemin pour trouver de l’aide. Si oui, tu peux l’encourager à consulter un intervenant .
  • Si elle ne reconnaît pas encore que sa consommation est problématique, elle est peut-être prête à parler d’autres situations de sa vie qui le la préoccupent (famille, école, relation amoureuse).
  • Si tu t’inquiètes et qu’elle ne semble pas vouloir aller chercher de l’aide, tu peux en parler discrètement à un ami commun, un membre de sa famille ou un adulte en qui tu as confiance.


Si la situation devient lourde pour toi, rappelle-toi les limites de ton rôle d’ami. Tu peux toi aussi consulter un intervenant pour toi-même ou pour connaître des moyens d’aider.

ATTITUDES A ÉVITER

  • Faire comme s’il n’y avait pas de problème.
  • Tu n’es pas son sauveur et tu as tes propres limites mais en reconnaissant le problème et en nommant tes inquiétudes, tu fais déjà une action pour l’aider.
  • Chercher à lui faire admettre coûte que coûte qu’elle a un problème. Elle n’est peut-être pas encore à cette étape.
  • Le ou la blesser avec tes paroles ou argumenter inutilement.
  • Juger.
  • Faire de grands sermons et parler sur un ton moralisateur.
  • Vouloir le convaincre d’arrêter. Cela doit venir de lui.
  • Prendre tout sur tes épaules en voulant régler les choses à sa place.

Comité Interministériel de Lutte contre la Drogue

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